Profil de la vie active en Roumanie

Ce profil décrit les principales caractéristiques de la vie professionnelle en Roumanie. Il vise à fournir des informations de base pertinentes sur les structures, les institutions et les réglementations pertinentes en matière de vie professionnelle.

Il s’agit notamment d’indicateurs, de données et de systèmes réglementaires sur les aspects suivants : acteurs et institutions, relations collectives et individuelles de travail, santé et bien-être, rémunération, temps de travail, compétences et formations, égalité et non-discrimination au travail. Les profils sont systématiquement mis à jour tous les deux ans.

Cette section fournit des détails sur les principaux syndicats, organisations patronales et institutions publiques impliqués dans l’élaboration et la gouvernance des relations professionnelles. Il aborde la représentativité tant du côté des salariés que de l’employeur et examine les principaux organes bipartites et tripartites impliqués dans les relations de travail.

Les syndicats, les organisations patronales et les institutions publiques jouent un rôle clé dans la gouvernance des relations de travail, des conditions de travail et des structures des relations industrielles. Ils sont des éléments imbriqués d’un système de gouvernance à plusieurs niveaux qui comprend les niveaux européen, national, sectoriel, régional (provincial ou local) et de l’entreprise. Cette section se penche sur les principaux acteurs et institutions et leur rôle en Roumanie.

En Roumanie, les autorités et institutions publiques actives dans le domaine des relations industrielles sont détaillées ci-dessous.

Le Conseil national tripartite pour le dialogue social (CNTDS) est un organe consultatif au niveau national qui comprend des représentants des syndicats et des organisations patronales ainsi que des représentants du gouvernement, de la Banque nationale de Roumanie et du Conseil économique et social (CES).

La CES est une institution nationale – composée de représentants de la société civile, des syndicats et des organisations patronales – qui doit être consultée sur tout changement juridique ayant des implications pour les activités économiques, sociales et fiscales. En 2017, le CES a été relancé après que son activité ait été bloquée pendant plusieurs années en raison de dispositions législatives peu claires.

Le ministère du Travail et de la Solidarité sociale est l’autorité publique chargée de la protection sociale, de l’emploi et de la mobilité de la main-d’œuvre. Il est chargé d’élaborer et d’appliquer des politiques et des stratégies en matière d’inclusion sociale, de protection sociale, d’emploi et de marché du travail. Trois institutions publiques chargées des conditions de travail sont coordonnées par le ministère : l’Inspection du travail, l’Agence nationale pour l’emploi du travail (ANOFM) et la Maison nationale des pensions publiques. L’ANOFM supervise l’application des stratégies d’emploi et de formation professionnelle ainsi que la mise en œuvre de la protection sociale des chômeurs.

L’inspection du travail supervise et contrôle l’application de la législation du travail par les employeurs en ce qui concerne, par exemple, les conditions de travail et la santé et la sécurité sur le lieu de travail.

Bien qu’il n’existe pas de tribunaux du travail distincts, les litiges liés au travail ou le règlement des conflits peuvent être réalisés en engageant une action en justice devant les tribunaux ordinaires.

En ce qui concerne la résolution des conflits entre un employeur et un employé, le Code civil nouvellement publié introduit une disposition impérative obligeant les parties à participer à une séance au cours de laquelle les avantages de la procédure de médiation sont présentés. À l’issue de cette séance d’information, les parties peuvent décider de poursuivre la procédure de médiation pour résoudre le conflit ou de présenter leur cause devant le tribunal.

Le Code du travail et la loi n° 319/2006 fournissent le cadre juridique de la santé et de la sécurité sur le lieu de travail. La loi prévoit la création de comités d’hygiène et de sécurité dans les entreprises de plus de 50 salariés. Toutefois, l’inspection du travail peut rendre obligatoire la création de comités d’hygiène et de sécurité dans les entreprises de moins de 50 salariés si la nature de l’activité et les risques liés au lieu de travail nécessitent la création d’un tel comité. Ces comités, composés de représentants des employeurs, des travailleurs et de spécialistes de la santé liée au travail, coordonnent et supervisent l’application des dispositions en matière de santé et de sécurité.

Le ministère du Travail et de la Solidarité sociale est l’autorité chargée de la santé et de la sécurité sur le lieu de travail. Il est également chargé d’élaborer des stratégies et des politiques et de suivre la législation, et de nommer des entreprises/personnes pour fournir des services de prévention et de protection dans le domaine de la santé et de la sécurité sur le lieu de travail.

Le ministère de la Santé est l’autorité clé dans le domaine de l’assistance en matière de santé publique. Il élabore le règlement pour la protection de la santé sur le lieu de travail. Le ministère de la Santé surveille également la santé des travailleurs et est chargé de dispenser une formation professionnelle dans le domaine de la santé au travail.

L’inspection du travail contrôle l’application de la législation en matière de santé et de sécurité au travail en mettant en œuvre des programmes relatifs aux risques professionnels, en menant des enquêtes et en imposant des sanctions le cas échéant.

Enfin, l’Institut national de la recherche scientifique du ministère du Travail et de la Solidarité sociale mène des recherches scientifiques qui étayent les mesures politiques dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail.

Une organisation syndicale est considérée comme représentative au niveau national si les organisations affiliées représentent au moins 5 % du nombre total de salariés dans l’économie nationale et si elle a des structures territoriales dans au moins 50 % + 1 des comtés, y compris la capitale, Bucarest. De même, une organisation patronale est considérée comme représentative si ses membres représentent au moins 7 % du nombre total de salariés au niveau national et si elle dispose de structures territoriales dans 50 % + 1 des comtés, y compris Bucarest.

À propos de la représentation syndicale

La nouvelle loi sur le dialogue social a modifié le nombre minimum de salariés requis pour former un syndicat, le réduisant de 15 à 10 employés du même établissement ou à 20 employés travaillant dans le même secteur. Les chômeurs et les travailleurs indépendants peuvent s’affilier à un syndicat ; Toutefois, les membres au chômage ne sont pas pris en compte dans l’établissement du nombre de membres d’un syndicat pour déterminer la représentativité.

Les personnes qui exercent une fonction publique, telles que les magistrats, les militaires, les employés du ministère de l’Intérieur et les employés des services secrets, ne peuvent pas former de syndicat ni y adhérer.

À l’heure actuelle, les cinq confédérations représentatives au niveau national – le Bloc syndical national (Blocul Naţional Sindical, BNS), la Confédération syndicale nationale « Cartel Alfa » (Confederaţia Naţională Sindicală « Cartel Alfa », Cartel Alfa), la Confédération nationale des syndicats libres de Roumanie – Confrérie (Confederaţia Naţională a Sindicatelor Libere din România – Frăţia, CNSLR Fratia), le La Confédération des syndicats démocratiques de Roumanie (CSDR ) et la Confédération syndicale nationale des méridiens (CSN) publient leurs documents officiels sur le site web du ministère du Travail et de la Solidarité sociale. Ensemble, ils représentent 1 349 677 membres sur 5 700 035 (janvier 2023). La base de données de l’Organisation de coopération et de développement économiques et de l’Institut d’Amsterdam pour les études avancées sur le travail a fait état d’un taux de syndicalisation de 24,1 % en 2018. Il est difficile d’évaluer l’exactitude des densités de syndicats, car les données provenant de différentes sources sont souvent contradictoires.

Affiliation syndicale

Il semble y avoir une grande variation dans le taux de syndicalisation au niveau sectoriel : certains secteurs, tels que l’administration publique, l’éducation et la santé, ont un taux de syndicalisation supérieur à 50 %, tandis que dans l’industrie manufacturière, l’habillement et le commerce, il est beaucoup plus faible. L’une des principales raisons est le nombre élevé d’entreprises de moins de 15 employés, qui n’ont pas pu être syndiquées conformément à la précédente loi sur le dialogue social (loi n° 62/2011) ; Selon certaines estimations, 45 % des employés du secteur du commerce et 32,6 % des employés du secteur de la construction travaillent dans des établissements de moins de 15 employés.

Affiliation syndicale et densité syndicale, 2010-2019

 20102011201220132014

2015

2016201720182019Source
Trade union density in terms of active employees (%)*n.a.n.a.25n.a.n.a.n.a.21.6n.a.21.4n.a.OECD and AIAS, 2021
Trade union membership (thousands)**n.a.n.a.1,432n.a.n.a.n.a.1,340n.a.1,390n.a.OECD and AIAS, 2021

Notes : * Proportion de salariés syndiqués. ** Nombre total de syndiqués (y compris les travailleurs indépendants et les syndiqués inactifs, c’est-à-dire les étudiants, les retraités ou les chômeurs) au niveau national. n.d., non disponible.

La représentativité semble plus difficile au niveau sectoriel et au niveau de l’entreprise. Les données de fin 2015 montrent qu’il existe des fédérations syndicales représentatives dans 21 des 29 secteurs économiques. Les grands secteurs – tels que le textile et le commerce, qui représentent ensemble environ un million d’employés – n’ont pas de fédérations représentatives. Les recherches montrent que le seuil de représentativité réel pour certains secteurs est beaucoup plus élevé que le seuil juridique : le seuil légal est de 13,3 % pour le secteur du commerce, 10,4 % pour la construction et 8,7 % pour les technologies de l’information et de la communication.

Principales confédérations et fédérations syndicales

En 2023, il y avait cinq confédérations syndicales représentatives nationales en Roumanie : CNSLR Fratia, Cartel Alfa, BNS, CSN Meridian et CSDR. Le nombre de confédérations syndicales représentatives est resté inchangé depuis 2018. Ci-dessous, nous vous présentons les confédérations syndicales représentatives et les fédérations les plus importantes (qui sont les plus nombreuses et sont représentatives au niveau sectoriel).

Principales confédérations et fédérations syndicales

NameAbbreviationNumber of members*YearInvolved in collective bargaining?
National Trade Union Confederation ‘Cartel Alfa’ (Confederaţia Naţională Sindicală ‘Cartel Alfa’)Cartel Alfa258,0992019Not at national level since Law No. 62/2011 abolished national collective bargaining; signed the collective agreement for the healthcare sector in 2019
National Confederation of Free Trade Unions of Romania – Brotherhood (Confederaţia Naţională a Sindicatelor Libere din România – Frăţia)CNSLR Fratia304,8422020Not at national level since Law No. 62/2011 abolished national collective bargaining
National Trade Union Bloc (Blocul Naţional Sindical)BNS259,4282019Not at national level since Law No. 62/2011 abolished national collective bargaining; signed the collective agreement for the healthcare sector in 2019
Meridian National Trade Union Confederation (Confederaţia Sindicală Naţională Meridian)CSN Meridian254,2802020Not at national level since Law No. 62/2011 abolished national collective bargaining; signed the collective agreement for the healthcare sector in 2019
Confederation of Democratic Trade Unions in Romania (Confederaţia Sindicatelor Democratice din România)CSDR262,6632020Not since Law No. 62/2011 abolished national collective bargaining
National Federation of Free Unions from Education (Federația Sindicatelor Libere din Învǎțǎmânt)FSLI162,1942020Yes, signed the collective agreement for the pre-university education sector in 2021
National Federation of Farmers Trade Unions ‘Agrostar’ (Federația Naţională a Sindicatelor din Agricultură, Alimentaţie, Tutun, Domenii şi Servicii Conexe ‘Agrostar’)Agrostar10,9212020Not at sectoral level
National Trade Union of Police and Contractual Staff of Romania (Sindicatul Național al Polițiștilor și Personalului Contractual din Romania)SNPPC28,8472022Not at sectoral level
Trade Union Federation for Romanian Automotive (Federația Sindicalǎ Automobilul Românesc)FSAR23,4712019Not at sectoral level
Federation of Unions of Automotive Manufacturing ‘Infratirea’ (Federatia Sindicatelor din Con-structii de Masini ‘Infratirea’)Infratirea22,7202020Not at sectoral level
Romanian Trade Union Federation Sanitas (Federația Sanitas din România)Federația Sanitas84,4952020Yes, signed the collective agreement for the healthcare sector in 2019
Education Trade Union Federation ‘Spiru Haret’ (Federatia Sindicatelor din Educație ‘Spiru Haret’)FSI Spiru Haret70,2982022Yes, signed the collective agreement for the primary education sector in 2021
Postal and Communication Trade Union Federation (Federația Sindicatelor din Poștă și Comunicații)FSPC18,2362019Not at sectoral level
Federation of Insurance and Banks (Federatia Sindicatelor din Asigurari si Banci)FASB11,5472020Not at sectoral level
National Federation of Administration Unions (Federația Naționalǎ a Sindicatelor din Administrație)FNSA24,3872020Not at sectoral level
Federation of Trade Unions ‘Gas-Romania’ (Federația Sindicatelor ‘Gaz Romania’)FS Gaz Romania18,0422020Not at sectoral level
National Federation Railway Movement Commercial Wagon (Federația Națională Feroviară Mișcare Comercial Vagoane)FNFMCV17,2772022Not at sectoral level
Federation Publisind (Federația Publisind)Publisind25,6842022Not at sectoral level

Note: * Chiffres prévisionnels, basés sur les fichiers des représentants disponibles sur le site du ministère du Travail et de la Solidarité sociale.

À propos de la représentation de l’employeur

Les employeurs sont libres de former une organisation patronale ou d’y adhérer. Une organisation patronale ne peut être affiliée qu’à une organisation patronale hiérarchiquement supérieure.

La loi sur le dialogue social stipule que les organisations patronales qui visent la représentativité nationale doivent représenter, par l’intermédiaire de leurs sociétés affiliées, au moins 7 % de la main-d’œuvre totale de l’économie (à l’exclusion des employés du secteur public). Les fédérations patronales doivent représenter, par l’intermédiaire de leurs membres, au moins 10 % de la main-d’œuvre totale du secteur concerné.

Ces dispositions légales ont eu pour effet de réduire le nombre de confédérations représentatives au niveau national, qui est passé de 12 en 2011 à 3 en 2023.

Dans la section suivante, nous énumérons les confédérations d’organisations patronales représentatives au niveau national et les fédérations d’organisations patronales les plus importantes (comptant le plus grand nombre de membres et représentatives au niveau sectoriel) en 2023.

Adhésion et densité des organisations patronales, 2012-2019 ( %)

 

2012

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

Source
Employer organisation density in terms of active employees

60

n.a.

n.a.

n.a.

n.a.

60

n.a.

n.a.

OECD and AIAS, 2021
Employer organisation density in the private sector*

n.a.

6

n.a.

n.a.

n.a.

n.a.

n.a.

5

European Company Survey 2013/2019

Notes: * Pourcentage de salariés travaillant dans un établissement membre d’une organisation patronale impliquée dans la négociation collective. n.d., non disponible.

Principales organisations patronales et confédérations

Le ministère du Travail et de la Solidarité sociale recense les fédérations et confédérations d’employeurs les plus représentatives.

Principales organisations patronales et confédérations

NameAbbreviationNumber of members*YearInvolved in collective bargaining?
Employers’ Organisation Concordia (Confederația Patronalǎ Concordia)Concordia326,4452021No
Romanian National Council of Private Small and Medium Enterprises (Consiliul Național al Întreprinderilor Private Mici și Mijlocii din România)CNIPMMR372,2812020No
Employers Confederation of Industry, Agriculture, Constructions and Services of Romania (Confederația Patronalǎ din Industrie, Agriculturǎ, Construcții și Servicii din România)Conpirom324,9062019No
Federation of Employers’ Organisations of Financial Services of Romania (Federația Patronalǎ a Serviciilor Financiare din România)FPSFR24,7342021Not at sectoral level
Federation of Employers’ Organisations of Romanian Tourism (Federația Patronatelor din Turismul Românesc)FPTR73,7522019Not at sectoral level
Employers’ Federation of Building Companies (Federația Patronatelor Societǎților din Construcții)FPSC35,6292019Not at sectoral level
Employers’ Organisation of Commerce Networks (Federatia Patronala a Retelelor din Comert)FPRC113,7712019Not at sectoral level
Federation of Associations of Energy Utility Companies (Federaţia Asociaţiilor Companiilor de Utilităţi din Energie)ACUE18,8202020Not at sectoral level
Employers’ Federation of Textiles, Clothing and Leather Industry (Federația Patronalǎ a Textilelor, Confectiilor si Pielǎriei)Fepaius21,0172021Not at sectoral level
Employers’ Organisation Metalurgia (Federatia Patronala Metalurgia)FP Metalurgia14,4552020Not at sectoral level

Note: * Chiffres prévisionnels, basés sur les fichiers des représentants disponibles sur le site du ministère du Travail et de la Solidarité sociale.

Le dialogue social tripartite est organisé aux niveaux national, territorial et sectoriel. Dans le but de réformer le dialogue social à tous les niveaux, la composition de la CES – un organe tripartite pour le dialogue social au niveau national – a été modifiée en 2011. Après le changement législatif de 2011 (la mise en œuvre de la loi n° 62/2011), les représentants du gouvernement ont quitté la CES et ont été remplacés par des représentants de la société civile, ce qui, de l’avis de certaines parties prenantes, a transformé le conseil d’un organe tripartite en une structure de dialogue social bipartite. Le CES est une instance consultative et doit être consulté sur tous les projets de loi dans ses domaines de compétence (économie, impôts, travail, protection sociale, santé, éducation, recherche, culture et salaires).

La loi de 2011 sur le dialogue social (loi n° 62/2011) a prévu la création d’un nouvel organe de dialogue social : le CNTDS, un organe consultatif tripartite composé de représentants des organisations patronales, syndicales, du gouvernement, de la Banque nationale et du président du CES. Le CNTDS est l’instance consultative pour la fixation du salaire minimum au niveau national ; pour l’analyse des stratégies et programmes gouvernementaux ; et pour résoudre, par le dialogue tripartite, les différends économiques et sociaux. À plusieurs reprises, les syndicats ont accusé le gouvernement de ne pas convoquer régulièrement le CNTDS ou de ne pas se préparer suffisamment aux réunions de l’organe, entravant ainsi le dialogue social. Par conséquent, la nouvelle loi sur le dialogue social prévoit une procédure de convocation régulière de la CNTDS.

Au niveau local, des commissions de dialogue social sont mises en place au niveau de la préfecture. Les participants sont des représentants des autorités locales, des représentants de chaque confédération représentative au niveau national et d’autres parties prenantes concernées, si leur présence est convenue.

Au niveau national, des comités de dialogue social tripartites sont constitués au sein de 18 autorités et institutions publiques, telles que le ministère du Travail et de la Solidarité sociale, le ministère des Finances et le ministère de la Santé.

Principaux organes tripartites et bipartites

NameTypeLevelIssues covered
National Tripartite Council for Social Dialogue (Consiliul Naţional Tripartit pentru Dialog Social, CNTDS)TripartiteNationalMinimum wage, labour relations, labour disputes
Economic and Social Council (Consiliul Economic şi Social, CES)TripartiteNationalLabour relations, fiscal and financial policies, public health policies, social protection policies, education
Social dialogue commissions at ministry levelTripartiteNationalSectoral policies elaborated by the ministries
Social dialogue commissions at prefecture levelTripartiteLocalLocal policies
Advisory Board of the National Agency for Labour Force Employment (Agenţia Naţională pentru Ocuparea Forţei de Muncă, ANOFM)TripartiteNationalEmployment, labour market policies
Advisory Board of the National House of Public Pensions (Casa Naţională de Pensii Publice, CNPP)TripartiteNationalSocial insurance, pensions
National Health Insurance Agency (Casa Naţionala de Asigurări de Sănătate, CNAS)TripartiteNationalPublic health

Les travailleurs sont représentés sur le lieu de travail par les syndicats au niveau de l’entreprise. Il n’existe pas de comités d’entreprise ou d’autres organes au niveau de l’entreprise en Roumanie qui assurent la représentation des travailleurs. Un syndicat peut être formé par au moins 10 salariés travaillant dans le même établissement ou 20 salariés travaillant dans le même secteur. Dans les entreprises de plus de 10 salariés mais sans syndicat, les travailleurs sont représentés par des représentants des travailleurs.

Une législation prévoyant la création de comités d’entreprise européens a été introduite en 2005, mais la loi ne s’applique qu’aux « entreprises de dimension communautaire » (entreprises employant au moins 1 000 salariés dans les États membres et au moins 150 salariés dans chacun d’au moins 2 États membres).

Réglementation, composition et compétences des organes de représentation

BodyRegulationCompositionInvolved in company-level collective bargaining?Thresholds for/rules  on when the body needs to be/can be set up
Trade unionThe functioning of trade unions is regulated by the new Social Dialogue Law (Law No. 367/2022).Employees with a working contract that work in the same company or in the same sector.Yes. Trade unions defend the rights of their members in courts and negotiate collective agreements (only if they fulfil the representativeness criteria).A trade union can be founded by a minimum of 10 employees working in the same company or 20 employees in the same sector. In order for a trade union to be representative, it must account for at least 30% + 1 of all employees of the company.
Employee representativeThe Labour Code provides the legal context regarding the employee representative.The employee representative is elected from among the company’s employees, and must be voted for by at least half of the employees.Yes. They promote workers’ interests, inform the Labour Inspectorate if the labour legislation is not properly applied and participate in collective bargaining (when there is no representative trade union in the company).An employee representative is elected only in companies that have at least 10 employees and in which there is no representative trade union organisation.
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The tripartite EU agency providing knowledge to assist in the development of better social, employment and work-related policies